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Tabac, allocation chomage, arrêt travail..ce qui change Juillet

par webmaster le 26-06-2025

Tabac, allocation chômage, arrêt travail…Ce qui change en juillet  

Dès le 1er juillet 2025, fumer sera interdit dans de nouveaux lieux publics; dans les parcs, les abribus, les abords des écoles, les bibliothèques en plein air ainsi que les installations sportives. Adobe Stock.

Ce 1er juillet, de nouvelles réformes vont entrer en vigueur, comme chaque mois. Du travail à la santé, en passant par l’énergie, le Figaro résume ces principaux changements

Comme tous les ans, le passage de juin à juillet est marqué par l’entrée en vigueur d’un nombre conséquent de nouvelles mesures gouvernementales. Voici les principales réformes à retenir. Vers une «génération sans tabac» : extension des zones non-fumeurs Dès le 1er juillet, fumer sera interdit dans de nouveaux lieux publics. Les parcs, les abribus, les abords des écoles, les bibliothèques en plein air ainsi que les installations sportives comme les stades et piscines seront désormais des zones sans tabac. Cette mesure s’inscrit dans une démarche gouvernementale de protection des jeunes. L’objectif principal, d’après le ministère de la Santé, est d’aller vers une «génération sans tabac» . Pour rappel, fumer dans un lieu à usage collectif, en dehors de l’emplacement réservé à cet effet, est puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 euros.

Revalorisation de l’allocation-chômage Les allocations-chômage vont être revalorisées de 0,5% au 1er juillet, a indiqué ce mercredi 25 juin l’Unedic qui précise que «2,1 millions d’allocataires sont concernés». L’allocation minimale passe ainsi de 31,97 euros par jour à 32,13 euros. Cette décision répond à la nécessité de préserver «l’équilibre financier du régime», d’après l’organisme. En France, les salariés sont assurés contre le risque chômage, mais tous les demandeurs d’emploi ne touchent pas d’indemnités. Début 2024, 40% des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail étaient indemnisés.

Renforcement de la protection des travailleurs soumis aux fortes chaleurs En période de vigilance canicule (jaune, orange ou rouge), les employeurs devront désormais adapter l’organisation au travail afin de veiller sur la santé et la sécurité de leurs salariés. Ces adaptations exceptionnelles pourront prendre forme d’horaires aménagés, de pauses renforcées, de suspension de certaines tâches ou encore de la mise en place de postes protégés du soleil. En outre, 3 litres d’eau par jour et par personne seront obligatoires à compter du début du mois. À noter que ces obligations s’appliquent également dans les établissements scolaires, les universités ou les collectivités territoriales. Ces mesures interviennent en plein contexte de changement climatique marqué par l’accélération des vagues de chaleur, renforçant ainsi la protection des travailleurs face à ce risque.

Apprentissage : de nouvelles modalités de financement Les employeurs devront désormais s’acquitter d’une rémunération d’au moins 750 euros pour tout type de contrat d’apprentissage (dès le bac+3). Concernant la prise en charge des frais de formation, elle sera à présent calculée en fonction des jours de formation des apprentis. Ce montant permettra de partager le coût de la formation avec l’État et de responsabiliser les entreprises dans le choix des formations. L’évolution répond à une croissance continue en France de l’apprentissage : en quelques années, cette voie de formation est devenue une solution efficace aux enjeux d’employabilité des jeunes et de recrutement pour les entreprises.

Hausse du prix du gaz naturel Les foyers se chauffant au gaz naturel vont voir leur abonnement annuel changer à compter de ce 1er juillet 2025, selon le prix repère de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). L’abonnement grimpe à 290,83 euros par an pour un usage chauffage (+13 euros environ). Pour l’eau chaude/cuisine, ce sera 117,93 euros par an (+3,63 euros). En revanche, le prix du kilowattheure consommé reste stable pour la majorité des contrats, minimisant l’alourdissement de la facture énergétique des ménages. «Cette grille de prix se traduit, sous les hypothèses actuelles de consommation, par un prix repère moyen de 95,47 euros/MWh HT, soit 136,36 euros/MWh TTC tous consommateurs confondus», précise la CRE. Selon la Commission, cette hausse s’explique par l’évolution des tarifs d’acheminement, et touche principalement la part fixe de la facture.

Un nouveau formulaire pour les arrêts de travail Pour lutter contre la fraude, les réformes France 2025 prévoient l’instauration d’un nouveau formulaire Cerfa dès le 1er juillet. Doté de dispositifs de sécurité renforcés (papier spécial, une étiquette holographique, une encre magnétique), ce document facilitera les vérifications d’authenticité par l’Assurance maladie et les employeurs.

Cette mesure fait suite à de nombreuses dérives dans le passé. «En 2024, le préjudice financier détecté par l’Assurance Maladie au titre des faux arrêts de travail s’est élevé à plus de 30 millions d’euros (contre 8 millions en 2023)», selon le gouvernement.

Cf. Clarisse Hamalian – Le Figaro – 26 juin 2025